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L’anxiété est la façon de notre corps de nous dire que nous devons changer quelque chose sur nous-mêmes et sur notre façon de voir les choses.
L’anxiété a toutes les chances de se manifester si vous êtes perfectionniste, ambitieux, insatisfait avec certains aspects de votre vie, etc. Elle peut-être handicapante mais c’est aussi possible d’apprendre à vivre avec pour se libérer de son emprise.
Voici une liste d’idées qui vont vous aider pour cela :
Accepter ce qui est :
Réalisez que vous n’êtes pas vos pensées, ce sont juste des sensations et des images mentales qui passent dans votre champ de conscience et qui ne dureront pas. Acceptez ce qui se présente quand vous ressentez de l’anxiété. Ne cherchez pas à vous en débarrasser, essayez à la place de comprendre. Votre corps fonctionne parfaitement bien. Bien sûr, l’anxiété est désagréable à vivre mais en même temps cela vous oblige à développer votre pleine conscience, et d’aller contre vos instincts naturels. C’est un peu effrayant au départ, mais en continuant, vous trouverez des moments calmes même au milieu d’une anxiété.
L’acceptation signifie que vous comprenez qu’il y aura toujours des moments où vos pensées négatives réapparaîtront; cela est naturel. La seule chose qui compte est d’apprendre à l’accepter. Moins vous y attacherez d’importance, moins cela durera et plus ce sera facile.
Voyez votre façon de pensée qui va générer l’anxiété :
Par exemple, si vous vous dites, « Je ne suis pas assez bon, » penser à certains moments de votre vie où vous étiez assez bon, ce qui va diluer votre pensée négative de départ.
Reconnaissez également les mots parfois extrêmes que vous pourriez utiliser comme «J’échoue tout le temps » et changez cela par « je me trompe parfois, ce qui est normal parce que je suis humain, et l’échec est tout simplement la meilleure façon d’apprendre pour faire mieux la fois suivante. »
Un sentiment négatif commence généralement par un processus de pensée négative, alors essayez de relier les deux. Si vous vous sentez faible, demandez-vous ce que vous avez pensé qui vous a conduit à ce sentiment de faiblesse.
Si vous continuez à rester observateur de vos pensées, vous pourrez développer par la suite des pensées plus équilibrées de façon assez naturelle. Vous deviendrez plus habile avec le temps qui passe. Le point suivant est complémentaire :
Ne vous engagez pas :
Restez dans votre position de vigilance et d’observateur sans nourrir l’anxiété en la surveillant ou en vous livrant à des dialogues mentales à son sujet (avec vous-même). Cela peut sembler un peu paradoxale mais en permettant à ce que vous ressentez d’être présent aussi longtemps qu’il a besoin, il va naturellement diminuer et disparaître plus. Comme un feu qui s’éteint plus facilement si vous arrêtez de l’alimenter.
Voyez l’anxiété plutôt comme une vieille habitude. Et comme toute habitude, il faudra du temps pour s’en dégager, mais restant dans votre position d’observateur sans s’inquiéter à son sujet, vous faites ce qui est important pour être libre.
« Notre anxiété ne provient pas du fait de penser au futur, mais de notre volonté de le contrôler » Khalil Gibran