La chance et la malchance a beaucoup à voir dans notre état d’esprit et dans notre regard. Dans cet article, vous découvrirez une belle histoire et un blogueur sympa pour avancer que j’ai eu la chance de rencontrer.
Article rédigé par Jean-Louis Vincent, blogueur entrepreneur, créateur du blog Ma vie en mains.
Il y explique le cheminement qui l’a conduit à chercher à s’autofinancer en dehors des sentiers battus.
Aujourd’hui, son objectif principal est de monter une entreprise à succès.
Un jour que Confucius se promenait avec son disciple dans la montagne, il croisa un berger qui se lamentait.
Ce dernier lui expliqua qu’il venait de perdre un mouton, que c’était un terrible coup du sort, car ce mouton était sous sa responsabilité.
Confucius rassura l’homme en lui disant qu’il l’avait vu plus loin, en train de se désaltérer au bord de la rivière.
Une fois le berger parti, son disciple lui demanda:
« Maître, pourquoi avez-vous dit à cet homme qu’il trouvera son mouton au bord de la rivière alors qu’il y en a plusieurs? »
Confucius lui répondit:
« Il ne verra qu’un seul mouton, car il n’en recherche qu’un seul. Son esprit ne sera pas capable de voir les autres. »
Cette histoire, je vous la raconte de mémoire car je l’ai lue il y a fort longtemps et quand bien même elle m’avait énormément marqué, je n’ai jamais été capable de la retrouver par la suite (je serai d’ailleurs ravi que quelqu’un puisse un jour me dire où retrouver le texte original en français).
On ne voit que ce que l’on est capable de voir.
Dans son ouvrage Notre capital chance : Comment l’évaluer et le développer, Richard Wiseman parle d’une expérience très intéressante mettant également ce principe en application : il avait été demandé à des personnes qui se considéraient chanceuses ou malchanceuses, de lire le même journal et de compter le nombre de photos qu’il contenait.
Ceux qui auraient la bonne réponse allaient recevoir 100 EUR.
Rapidement, les chanceux se sont arrêtés de compter car il y avait un grand encart dans le journal dans lequel il était écrit qu’ils venaient de gagner 100 Euros, qu’il y avait 45 photos dans le journal.
Les malchanceux, curieusement, concentrés sur leur tâche, n’avaient pas vu cet encart.
Amusant, n’est-ce pas?
Les chanceux et les malchanceux ont vécu exactement la même expérience, mais la façon qu’ils ont eue de l’aborder a été complètement différente : les chanceux ont trouvé « par chance » la bonne réponse… alors que les malchanceux ne l’ont pas trouvée.
Si je m’attend à avoir de la chance, alors j’en aurai… et si je m’attend à avoir de la malchance, je ne verrai pas la chance qui est passée par là.
Une autre histoire :
Il y a deux ans, j’avais garé un samedi ma voiture dans un parking… fermé le dimanche. Le lendemain, alors que je devais prendre ma voiture pour rentrer chez moi, je me cassai la tête devant une grille fermée. Je dus donc prendre une chambre dans l’hôtel d’à côté. Devant moi, deux étrangers venaient de réserver une chambre et j’entendis, en allemand je crois, alors qu’il sortait de l’hôtel, qu’ils avaient leur voiture d’enfermée dans le parking. Comme moi, quoi…
Sachant que la différence entre les gens chanceux et les gens malchanceux était également due à la façon dont ils se comportaient, j’expliquai calmement à la réceptionniste pourquoi je prenais une chambre dans son hôtel.