Une prise d’otages est actuellement en cours ce lundi 20 décembre dans le quartier de la Bastille, dans le 12e arrondissement de Paris, «dans un bazar quincaillerie». Le forcené, qui retenait deux otages, a libéré l’une des deux femmes. Les négociations sont toujours en cours avec la BRI qui se trouve sur place.
L’ homme d’une cinquantaine d’années – en possession d’une arme blanche – est actuellement retranché dans un petit commerce, situé au 21 rue d’Aligre dans le 12e arrondissement.
Rue d’Aligre à #Paris12 | Le forcené vient de libérer une des otages, qui est indemne. Les négociations sont toujours en cours par la BRI. pic.twitter.com/VH8IOPCtkR
— Préfecture de Police (@prefpolice) December 20, 2021
Selon cette même source, les faits auraient commencé dès 15h30 cet après-midi et auraient été dénoncés aux forces de l’ordre, après un appel à police-secours.
«Connu pour ses troubles psychiatriques», le forcené demanderait à «parler à un représentant de la justice» et plus particulièrement «au ministre de la Justice [Eric Dupond-Moretti, ndlr]», alors que des négociations menées les agents de la Brigade de recherche et d’intevention (BRI), actuellement sur place, ont déjà débuté.
Informé de cette demande, le garde des Sceaux «a évidemment fait savoir aux négociateurs qu’il se tenait à leur disposition», selon l’entourage du ministre.
Les effectifs de la @prefpolice interviennent sur le secteur d’Aligre à #Paris12 pour une présomption de prise d’otage. Un périmètre de sécurité est établi.
La BRI est sur place.
Évitez le secteur. pic.twitter.com/wFwQyaZ7TT
— Préfecture de Police (@prefpolice) December 20, 2021
Une prise d’otage est en cours dans le secteur d’Aligre. Évitez le secteur et suivez les consignes de la @prefpolice. Je me rends sur place.
— Emmanuel Grégoire (@egregoire) December 20, 2021
Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris, a de son côté confirmé les faits, annonçant «se rendre sur place». Tandis que la préfecture de police de Paris (PP) demande dans un communiqué «d’éviter le secteur», alors que ses effectifs «interviennent sur le secteur d’Aligre […] pour une présomption de prise d’otage». «Un périmètre de sécurité a été établi», ajoute la PP.
Ce lundi soir, les différents accès à la rue d’Aligre étaient toujours bloqués par des policiers et le périmètre était également sécurisé par des militaires de la force Sentinelle déployés dans le cadre du plan Vipirate, selon les constatations des journalistes sur place.
En parallèle, une enquête a été ouverte notamment du chef de «séquestration». Les investigations ont été confiées au commissariat du 12e arrondissement. Selon les premiers éléments de l’enquête, deux personnes seraient toujours «retenues contre leur gré au sein de ce commerce».